Banque Centrale du Congo

Banque Centrale du Congo radmin

Governor 

 Mrs Malangu KABEDI MBUYI 

Headquarters Kinshasa-Gombe, RD Congo
Established 1997
Currency Congolese franc -CDF (ISO Code)
Website www.bcc.cd

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Sub-region
Governor's photo
 Mrs Malangu KABEDI MBUYI
Acting Governor?
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Governor's Name
Mme Malangu KABEDI MBUYI
Headquarters
Kinshasa-Gombe, RD Congo
Currency
Franc Congolais - CDF
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Le franc congolais

Le franc congolais radmin

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Lancement par la Banque Centrale du Congo, depuis le 02 juillet 2012, de nouvelles coupures à valeur faciale élevée

Lancement par la Banque Centrale du Congo, depuis le 02 juillet 2012, de nouvelles coupures à valeur faciale élevée CONGO

ADAPTATION DE LA STRUCTURE FIDUCIAIRE DU FRANC CONGOLAIS : NECESSITE, AVANTAGES ET MESURES D’ACCOMPAGNEMENT


1. CONTEXTE


  Rappel de l’état de lieu de la structure fiduciaire national avant la réforme de 1998 :


        • Désorganisation du système monétaire national à la suite notamment de  la malheureuse expérience de l’hyperinflation des années 1990 ;


        • Structure fiduciaire inadaptée à l’évolution économique du pays pendant  ces 14 dernières années ;


        • Relégation de la monnaie nationale au rang de monnaie divisionnaire des devises ;


        • Apparition de distorsions monétaires :



  1. Aggravation de la dollarisation ;

  2. -Déformation du processus de détermination des prix des biens et services ;

  3. -Réduction de l’éventail fiduciaire (4 contre 11) ;

  4. -Diminution de la portée de la politique monétaire.

1990 :


        • Pénurie aiguë de billets de banque ;


        • Dérèglement du système bancaire.


1991 :


        • Septembre 1991 : pillage ;


        • Octobre 1991 : accroissement sensible des salaires (avant  l’augmentation de décembre 1993);


        • 2 mois après épuisement du stock des signes monétaires à l’Institut d’Emission ;


        • Accumulation des arriérés ;


        • Apparition de la décote ;


        • Accélération dépenses (manque d’orthodoxie budgétaire) : creusement du déficit ;


        • Dépréciation du taux de change.


1992 :


        • Injection 5 coupures à raison d’1 tous les 2 mois ;


        • Emissions monétaires : 3.548,6 % ;


        • Variation masse monétaire : 4.115,7 % ;


        • Taux d’inflation : 4.651,2 % ;


        •Taux de change : 96,8 % ;


        • Accumulation des arriérés.


1993 :


        • Pillage en janvier 1993 ;


        • Accumulation des arriérés de paiement ;


        • Epuisement des réserves en signes monétaires ;


        • Apparition de la décote ;


1993 (suite) :


        • Dépréciation (74,9 %) avant la réforme de septembre.


        • Décision de mai : Suppression de la rétrocession d’une partie des recettes d’export aux exportateurs et (contraction de l’offre des devises/pas de rapatriement des devises) ;


        • Ecart entre les taux de change indicatif et parallèle : 191,4 % en décembre ;


       •  Interventions de l’Institut d’Emission sur le marché de change : 9,7 millions contre 151 en 1991 et 47,7 en 1992 ;


       • Variation émissions monétaire : 3.078,7 % ;


       • Variation M2 : 2.482,5 % ;


       • Taux d’inflation : 2.989,6 % ;


       • Variation taux de change : 27,7 % à l’interbancaire.


1993 (suite) : Points faibles de la réforme (suppression des 6 zéros et facilité dans les transactions exceptées)  


        • Augmentation sensible de la rémunération en décembre alors que la réforme venait d’être lancée en octobre ;


        • Explosion du CNE (1.326 % à fin décembre contre 387 % deux mois plus tôt) ;


        • Absence de sous-multiples et concentration des émissions sur les grosses coupures (100 et 50 NZ) ;


        • Rareté des petites coupures (1, 5, 10 et 20 NZ) ;


        • Augmentation de 239 % du prix du carburant à la pompe ;


        • Contraction de l’activité économique (-13,5 %) et rareté des devises au sein du système bancaire ;


        • Gel des avoirs monétaires.


Conséquences des distorsions monétaires résultant de l’inadaptation de la  structure fiduciaire


        • Perte par la monnaie nationale des trois fonctions principales d’une monnaie, à savoir : servir d’unité de compte, d’intermédiaire des échanges et de réserve de valeur ;


        • Elévation des coûts de transaction afférents au transport ainsi qu’à la sécurisation des billets de banque ;


        • Exclusion pure et simple de la monnaie nationale des grandes  transactions ; etc.


Réaction de l’Autorité Monétaire : Réforme monétaire de juin 1998 ayant consisté au lancement du franc congolais.


     Avantages :


        • Amélioration sensible du système monétaire national ;


        • Réunification de l’espace monétaire national ;


        • Elimination de la multiplicité des taux de change ;


        • Création d’un environnement favorable à la relance de l’activité économique et financière, etc.


Malheureusement : stop de l’élan de la réforme en raison des perturbations provoquées par la guerre d’agression survenue l’année-même.


Perte du pouvoir d’achat du Franc Congolais de juin 1998 à mai 2012


De 72,5 USD au lancement de Mwana Pwo, le billet de 100 CDF (la plus grosse coupure à l’époque) ne vaut plus que 0,1 USD à fin mai 2012. Perte de près de 100 % de son pouvoir d’achat en 14 ans. Les coupures de 500 et 200 CDF émises en 2003 et 2004 ont à leur tour perdu leur valeur.


2. NECESSITE ET JUSTIFICATION


2.1. Adapter la structure fiduciaire à l’évolution économique et financière :


Adaptation : phénomène naturel  


Exigences de l’opération :


        • Tenir compte des réalités et des spécificités sociologiques et  économiques pour déterminer la structure en partant des prix usuellement pratiqués (lire : PAYNE, HENTSH, CRAMER…) et de la sophistication du système bancaire ;


        • Veiller à la bonne répartition entre coupures ;


        • S’assurer de l’adaptation des billets au pouvoir d’achat des agents économiques ainsi qu’à la structure des prix dans l’économie ;


        • Rendre les paiements efficients (moins de billets pour acheter un bien et facilité de conversion).


2.2. Objectifs de l’adaptation de la structure fiduciaire


Améliorer le pouvoir d’achat des billets : il faudrait une liasse et demie constituée de la plus grosse coupure (5OO CDF) pour atteindre la valeur qu’avait le billet de 100 CDF au lancement de Mwana Pwo ;


Faciliter le dénouement des transactions (commodité) ;


Redonner à la monnaie nationale ses 3 fonctions : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges ;


Stimuler la demande du CDF et contribuer ainsi à la dédollarisation de l’économie ;


Accroitre la portée de la politique monétaire ;


Corriger la structure fiduciaire ;


Poursuivre l’élargissement graduel de l’éventail fiduciaire dont l’intervalle de temps se plie au contexte et à la situation du cadre macroéconomique.


3. AVANTAGES  


Paiements commodes et efficients ;


Réduction des coûts de manipulation des billets ;


Facilité des transactions ;


Economie d’échelle sur les coûts d’impression, de transport et des distribution des signes monétaires ;


Dégagement des ressources pouvant financer notamment le social, l’effort de mobilisation des recettes étant maintenu.


 4. STRATEGIE ET MESURES D’ACC.


4.1. Stratégie de communication


Campagne : activité intense avant et après le lancement ;


Cible : toutes les couches de la population ;


Objectifs : expliquer l’importance de l’opération et vulgariser les caractéristiques des nouvelles coupures pour une meilleure appropriation de l’oeuvre par la population ;


Types de supports : sonographiques, vidéographiques, écrits, on line (spots, jingles, émissions télévisées et radiodiffusées, colloques, articles, affiches, affichettes, dépliants, etc.) ;


Langues : français et langues vernaculaires ;


Lancement : par annonce officielle de l’Autorité Monétaire radiodiffusée et télévisée.


4.2. Procédure de lancement


Emissions de remplacement conforme à la programmation : pas d’impact sur la M2  


Programmation réaliste des émissions


Structure optimale des émissions décroissante en volume (petites coupures en hausse/grosses en baisse) ;


Structure de Gauss en valeur ;


Distribution simultanée sur toute l’étendue du territoire ;


Voie bancaire : canal de mise en circulation privilégié.


4.3. Mesures d’encadrement


PEG II renforcé :


        • Politiques macroéconomiques prudentes :


                - Base caisse stricte (PTR secteur public) ;


                - Limitation des injections monétaires (achat des devises, BTR, refinancement) ;


                - Eviter un impact expansif sur la liquidité susceptible de perturber le taux de change.


PEG II renforcé (suite) :


        • Filets de sauvegarde en cas de choc/spéculation :


-     Intervention énergique sur le marché des changes (niveau des réserves : 1.340 millions de USD) ;


-     Renforcement des appels d’offres des BTR (en cas de choc sur la liquidité bancaire) ;


-       Révision du programme de mise en circulation des billets à valeur faciale adaptée.


         • Volet petites coupures : programme d’émission ad hoc

République Démocratique du Congo

République Démocratique du Congo radmin

Nom officiel du pays : République Démocratique du Congo (RDC)

Régime de l’Etat : Présidentiel

Capitale de l’Etat : Kinshasa

Indépendance : 30 juin 1960

La République démocratique du Congo (ex. Zaïre), subdivisée en onze provinces, est un état situé au centre-est de l’Afrique avec un accès sur l’océan Atlantique. Troisième plus grand pays d’Afrique, il occupe l’immense cuvette du bassin du fleuve Congo (ou Zaïre). Sa façade maritime sur l’océan Atlantique n’a que 40 km de long, elle borde l’estuaire du fleuve Congo. Sa façade maritime sur l’océan Atlantique n’a que 40 km de long, elle borde l’estuaire du fleuve Congo.

Situé de part et d’autre de l’équateur, le pays présente des paysages variés : chaînes montagneuses, au nord et à l’ouest ; une plaine, au centre ; des lacs et des volcans, à l’est. 60% de sa superficie est recouvert des forêts.

La République démocratique du Congo (ex. Zaïre), subdivisée en onze provinces, est un état situé au centre-est de l’Afrique avec un accès sur l’océan Atlantique. Troisième plus grand pays d’Afrique, il occupe l’immense cuvette du bassin du fleuve Congo (ou Zaïre). Sa façade maritime sur l’océan Atlantique n’a que 40 km de long, elle borde l’estuaire du fleuve Congo. Situé de part et d’autre de l’équateur, le pays présente des paysages variés : chaînes montagneuses, au nord et à l’ouest ; une plaine, au centre ; des lacs et des volcans, à l’est. 60% de sa superficie est recouvert des forêts.

Avec sa superficie de 2,345 millions de km², la République démocratique du Congo compte 53,624 millions d’habitants. Elle est frontalière avec neuf pays voisins qui sont : République du Congo, Angola, Burundi, Centrafrique, Ouganda, Rwanda, Soudan, Zambie, Tanzanie.

La RDC compte une cinquantaine de minerais mis en évidence jusqu’à ce jour grâce à une prospection totalement ‘insuffisante’, et dont une dizaine seulement est exploitée tels que le Cuivre, le cobalt, le cadmium, l’or, le diamant, l’étain, le tungstène, le niobium, le colombo-tantalite (coltan).

Elle compte aussi quelques 250 ethnies qui peuvent être réparties en plusieurs groupes. Le premier groupe est formé par les peuples bantous (env. 80 % de la population) et les autres non bantoues se répartissent entre les Soudanais, les Nilotiques, les Chamites (Hima) et les Pygmées (Mbuti, Twa, Baka, Babinga).

La majorité des Congolais sont de religion chrétienne. Les catholiques forment 40 % de la population, les protestants 35 %, les kimbanguistes (une importante Église d’origine africaine) 10 %. Il existe également des petites communautés musulmanes (9 %), juives et grecques-orthodoxes.

Cette ancienne colonie belge est l’un des pays les plus multilingues de toute l’Afrique. En effet, l’Atlas linguistique du Zaïre dénombre 221 langues pour une population totale (estimée en 1996) à 42,2 millions d’habitants. Ce pluralisme linguistique exceptionnel comprend trois grandes composantes : les langues locales dites « ethniques » (ou langues congolaises) 200 environs, les langues dites nationales ( kikongo, lingala, kiswahili et tshiluba ) et la langue officielle (le français).

Situation économique de la RDC au 10 mai 2007

Situation économique de la RDC au 10 mai 2007 radmin

Depuis mars, l’économie congolaise est entrée dans une phase de baisse de l’inflation. A la deuxième semaine du mois de mai, le taux d’inflation s’est situé à 0,43 % contre 0,42 % une période auparavant. En annualisé, le taux d’inflation est de 21,1 % contre 25,6 % à fin février…(Lire la suite dans le document joint)

Statistiques

Statistiques radmin

 

Ci-dessous le fichier relatifs aux indicateurs macro-économiques de 2010 à 2013

Finances Publiques

Finances Publiques radmin

Monnaie et Crédit

Monnaie et Crédit radmin

Secteur Extérieur

Secteur Extérieur radmin

Secteur Réel

Secteur Réel radmin